Tout d’abord, il faut savoir que la dégustation du whisky interpelle nos cinq sens – on appelle parfois la dégustation « analyse sensorielle », ce n’est pas un hasard. Il fait principalement appel à la vue, l’odorat et le goût. De manière générale, pour déguster un whisky, on parle de l’œil (pour la robe), le nez (l’odeur), la bouche (le goût) et la finale, qui est le goût qui persiste après dégustation.
Dégustation de whisky : la vue
La couleur du whisky oscille entre le jaune pâle et l’ambré foncé, à l’instar du Hudson. En fait, la couleur dépend de la nature du fût et du nombre d’années de vieillissement. Le Hudson est vieilli dans des fûts neufs, qui colorent très rapidement le whiskey, d’où sa couleur ambrée. Les whiskies écossais, quant à eux, utilisent principalement des fûts ayant préalablement contenu un alcool, souvent du bourbon. Dans tous les cas, la couleur du whisky n’est jamais homogène. Elle offre des reflets tour à tour dorés, cuivrés, bronze ou tirant sur le vert.
Quelle que soit la couleur du whisky que vous vous apprêtez à déguster, sa couleur ne constitue pas un critère objectif de qualité, juste un indice sur les méthodes de maturation.
Comment déguster un bon whisky ?
Le whisky est l’eau de vie bénéficiant de la palette olfactive la plus large. Il existe deux types d’arômes : ceux provenant de l’élaboration du whisky (du choix des céréales à la distillation), et ceux issus de la maturation en fût de chêne. Certains peuvent être frais et fruités, comme le Glenfiddich 12 ans special réserve, ou bien miellés, comme le Balvenie Doublewood 12 ans.
Le goût, ou plutôt LES goûts de whisky
Quel verre choisir pour bien déguster un whisky ?
Il faut savoir choisir le bon verre pour déguster son whisky. Contrairement aux idées reçues, mieux vaut ne pas opter un verre large. Préférez un verre à sherry, verre à pied en forme de tulipe allongée, légèrement refermé sur le dessus. Ni trop grand, ni trop petit. A boire par petites gorgées.
Comment décrire la « bouche » d’un whisky ?
Pour décrire la « bouche d’un whisky », il faut distinguer l’attaque en bouche, le milieu de bouche et la finale, qui sont les différents goûts que l’on retrouve entre le début et la fin de la dégustation. La finale peut s’avérer courte, moyenne ou longue.
Whisky tourbé ou non tourbé ?
S’il y a un arôme qui divise les amateurs, c’est bien celui de tourbe. Le whisky tourbé possède un goût fumé plus ou moins intense, qui marque l’orge, matière première du whisky, lors de son séchage. Il est intéressant de déguster ce genre de whiskies, pour savoir dans quel camp on se trouve !
Whisky non tourbé, The Balvenie, quant à lui, possède une belle et douce richesse aromatique. La distillerie se concentre sur les matières premières : les céréales et l’eau et ses méthodes de fabrication. Ainsi, le Balvenie Caribbean Cask, single malt écossais, a été élaboré avec des méthodes traditionnelles. Il offre grande richesse aromatique et une belle douceur, marquée par des notes de caramel crémeux et des arômes de fruits frais. Il faut dire qu’il termine son vieillissement dans des fûts ayant précédemment contenu du rhum des Caraïbes. Ce whisky est idéal en dégustation, et s’adresse aussi bien aux experts qu’aux néophytes.
Whisky single malt, blend ou blend malt ?
On distingue, en général, le whisky single malt du whisky blend. Le premier est un whisky réalisé à partir d’orge malté, issu d’une seule distillerie. Il est principalement produit en Ecosse, à l’instar du Glenfiddich.
Le blend, quant à lui, est un assemblage de malt et de whisky de grain lié au travail de précision d’un maître assembleur, qui recherche la meilleure harmonie à l’image du Grant’s signature. Il offre douceur, saveur et intensité. Il est donc idéal pour une bonne initiation au whisky.
Moins connu, on peut également évoquer le blended malt whisky, qui est un assemblage de plusieurs whiskies de malt, comme le Monkey Shoulder. Rond et généreux, il se déguste pur ou en cocktail.
Il existe autant de goûts de whisky que de whiskies. C’est au fil des dégustations que vous affinerez vos goûts.